samedi 15 décembre 2007

Tina

There is no alternative

Margaret Thatcher justifiat ainsi son système...
Certes, le liberalisme a ses failles, nombreuses, mais...

There is no alternative

C'est effectivement un argument clé de la droite. Le "communisme" a "échoué" en URSS, le liberalisme a donc tout les droits...

There is no alternative

Etant donné que ce système est le système qui s'est imposé dans tout les pays occidentaux, nous pouvons constater chaque jour ses répércussions sur la population : paupérisation, chomage, SDF, et la casse progressive des divers services publiques.

There is no alternative

Mais depuis la mort du grand Satan Sovietique, les liberaux espéraient regner en maître, que se soit en occident, ou dans le Tiers Monde...

Force est de consater que les choses ne se sont pas exactement déroulées ainsi.

En effet, pendant la guerre froide, les éventuels chefs d'état qui risquaient de proposer an alternative étaient diabolisés, discrédités, marginaliés et finalement assassinés (Salvadore Allende, Thomas Sankara,...)

Etant donné qu'on flinguait les démocrates, il ne restait que les dictateurs. Il était donc facile de dénoncer le socialisme, le communisme, qui ne mennaient qu'a la dictature !

Mais aujourd'hui, le courant anti-impérialiste qui parcours le Tiers Monde se fait de plus en plus ressentir, et des alternatives apparaissent finalement.

Bien sur, elles sont toujours diabolisée etc..., mais cela devient de plus en plus difficile.

Prenons le cas du Venezuella :
Le Président Chavez représente pour les liberaux en général et pour les USA en particulier "l'homme à abattre". Tous les moyens sont bons pour lui mettre des batons dans les roues : de la mise en place d'une gigantesque campagne de désinformation, jusqu'aux tentatives d'assassinat, en passant par le coup d'Etat.

Et ce pourquoi ? Quel bilan peut on tirer de ses 8 années de présidence ?

Le fait qu'il ai donné la nationnalité vénézuéllienne aux indigènes ? Le fait qu'il ai confié 3 millions d'hectares de terre aux petits paysans ? Le fait qu'il ai installé des milliers de dispensaires hopitaux dans les millieux populaires ? Le fait qu'il passe la durée hébdomadaire de travail de 44 à 36 heures ? Le fait qu'il ai fait baisser de 5 points la pauvreté ? Le fait qu'il soit arrivé à une croissance moyenne de 12 % ? Le fait qu'il ai fait disparaitre l'analphabétisme dans son pays ?

On aurait du mal à qualifier ce bilan de négatif, mais j'ai tendence à penser que ce qui chagrine le plus nos liberaux, ce n'est pas ces données ! (Bien trop social, bien trop peu d'importance)
Ce qui doit être reproché au commandant Chavez, ce doit être la déprivatisation des compagnies pétrolières et d'élécrticité...

Ou est passé le sacro-saint profit ?

En effet, Chavez ne s'aligne pas sur le libéralisme, et son bras droit le FMI, mais propose bel et bien an alternative !


Il existe des alternatives au libéralisme !
A nous de les construire...

mardi 18 septembre 2007

Georges Ibrahim Abdallah

Georges Abdallah est un revolutionnaire communiste Libanais.
En 1982, l'Israël lance son projet d'"Opération de Paix en Galilée", qui consistait purement et simplement à envahir le Sud du Liban. Les FARL (Forces Armées Révolutionnaires Libanaises), ripostent à cette agression par une série d'attentat.
En Octobre 1984, les autoritées françaises arrêtent Georges Abdallah (présumé dirrigeant des FARL). Motif : détention de faux papier et port d'armes.
La France passe un accord auprès du gouvernement Algerien et promet la liberation du révolutionnaire. Promesse non tenue !

Il ne sera jugé que deux ans plus tard, en Juillet 1986, et condamné à 4 ans de prison ferme pour détention d'arme et d'explosif.

La même année, a eu lieu une serie d'attentat revendiquée par le CSPPA (Comité de solidarité aux prisonniers politiques arabes). L'Etat accuse le révolutionnaire et sa famille alors que l'avenir dévoilera que ces attentats ont été commis par un reseau financé par l'Iran pour se venger du soutien français aux Irakiens durant la guerre.
En mars 1987, Georges Abdallah est jugé une seconde fois. Le procureur demande une peine d'emprisonnement de 10 ans, mais une condamnation à perpétuité est proclammée.

En 1999, la peine de sureté assortie à sa condamnation est terminée. Depuis, le Libanais fait régulièrement des demandes de libértions conditionelles, lesquelles sont toutes rejetées sans motif.

En Novembre 2003, une juridiction autorise sa sortie de prison, mais la ministre de la justice, Dominique Perben, sous la pression des Etats Unis, fait appel à cette décision.

En Fevrier 2007, après une ènieme demande de libération conditionelle, l'avocat Kiejman, à la solde des américains, obtient le refus de cette libérations conditionelle, après un discours des plus islamophobes. Les services secrets français, de leur côté, reprocheront à Georges Abdallah de s'être, en prison converti à l'Islam (ce qui, soit dit en passant, est faux), comme si il s'agissait là d'un crime.

Comme épilogue à cette biographie, je vais citer deux extraits de la lettre envoyé par les services secrets français au jugé chargé de l'affaire dans un courrier officiel :

En raison de l'implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française pour la FINUL renforcée, il est possible que Georges Ibrahim Abdallahuse use de son influence sur des mouvements extremistes pour agir contre les interêts français.
Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait san nul doute, au Liban, un évenement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans on pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire.
Quelle conclusion tirer à cet article ? Qu'il existe bel et bien des prisonniers politiques en France ? Qu'il n'est qu'un jouet dans les relations diplomatiques entre la France, l'Israël, les Etats Unis, l'Irak, l'Iran et la Palestine ? Que la justice française est corrompue ?... A vous de voir !

Depuis 23 ans, Georges Abdallah est en prison française. Il se trouve actuellement au centre pénitenciaire de Lannemezan.

mercredi 22 août 2007

Rencontres




C’était sur une grande route, j’marchais là d’puis des jours
Voire des s’maines ou des mois, j’marchais là d’puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un ch’min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
Evidemment j’étais pas tout seul, j’avais envie d’faire connaissance
Y’avait un tas d’personnes et personne marchait dans l’même sens
Alors j’continuais tout droit mais un doute s’est installé
Je savais pas c’que j’foutais là, encore moins où j’devais aller
Mais en ch’min au fil du temps j’ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionants, faut absolument qu’j’vous raconte
Ces personnages que j’ai croisé c’est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main
Tout d’abord sur mon parcours j’ai rencontré l’innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d’expérience
On a marché un p’tit moment, moins longtemps que c’que j’aurais cru

J’ai rencontré d’autres éléments et l’innocence a disparue
Un moment sur mon ch’min, j’ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d’qui tu d’viens fort
Pour des raisons techniques on a du s’quitter c’était dur
Mais finalement c’est bien comme ça, puis l’sport ça donne des courbatures
J’ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu’avec les mots on pouvait traverser les cieux
J’lui ai dit j’t’ai d’jà croisée et franchement tu vaux pas l’coup
On m’a parlé d’toi à l’école et t’avais l’air vraiment relou
Mais la poésie a insisté et m’a rattrapé sous d’autres formes
J’ai compris qu’elle était cool et qu’on pouvait braver ses normes
J’lui ai d’mandé tu penses qu’on peux vivre ensemble ? J’crois qu’j’suis accroc
Elle m’a dit t’inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop
Puis j’ai rencontré la détresse et franchement elle m’a saoulé
On a discuté vite fait mais rapidement je l’ai r’foulée
Elle a plein d’certitudes sous ses grands airs plein d’tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d’conversations

Un moment sur ma route j’ai rencontré l’amour
J’lui ai dit tient tu tombes bien, j’veux t’parler d’puis toujours
Dans l’absolu t’es une bonne idée mais dans les faits c’est un peu nul
Tu pars en couille une fois sur deux faudrait qu’tu r’travaille ta formule
L’amour m’a dit écoute petit ça fait des siècles que j’fais mon taff
Alors tu m’parles sur un autre ton si tu veux pas t’manger des baffes
Moi j’veux bien être gentille mais faut qu’chacun y mette du sien
Les humains n’font aucun effort et moi j’suis pas un magicien
On s’est embrouillé un p’tit moment et c’est là qu’j’me suis rendu compte
Que l’amour était sympa mais que quand même il s’la raconte
Puis il m’a dit qu’il d’vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d’vait diner chez sa d’mi-soeur : la haine
Avant d’partir j’ai pas bien compris, il m’a conseillé d’y croire toujours
Puis s’est éloigné sans s’retourner, c’était mes derniers mots d’amour
J’suis content d’l’avoir connu, ça j’l’ai bien réalisé
Et je sais qu’un d’ces quatre on s’ra amené à s’recroiser
Un peu plus tard sur mon ch’min j’ai rencontré la tendresse

Ce qui reste de l’amour derrière les barrières que le temps dresse
Un peu plus tard sur mon ch’min j’ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie
Assez tôt sur mon parcours j’avais rencontré l’amitié
Et jusqu’à c’jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j’ma tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c’est sûr, l’amitié, c’est vraiment ma meilleure copine
J’ai rencontré l’avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen d’mieux l’connaitre, il m’a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r’semble mais au moins j’sais qu’il existe
J’ai rencontré quelques peines, j’ai rencontré beaucoup d’joie
C’est parfois une question d’chance, souvent une histoire de choix
J’suis pas au bout d’mes surprises, là d’sus y’a aucun doute
Et tous les jours je continue d’apprendre les codes de ma route

C’était sur une grande route, j’marchais là d’puis des jours

Voire des s’maines ou des mois, j’marchais là d’puis toujours
Une route pleine de virage, des trajectoires qui dévient
Un ch’min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie.

Grand Corps Malade


mercredi 15 août 2007

We Fuck The World

C'est le moment de faire un peu ressortir notre anti-américanisme primaire.

Profitez-en, c'est gratuit... et tellement vrai !


USAforUSA
envoyé par moi676767

samedi 30 juin 2007

Luttons pour une Presse Libre !

Depuis quelques années de Sarkozysme la liberté de presse a fortement diminué...

Sur France 5, l'émission "Arrêt sur Image", la seule émission de critique des médias est en voie pour être supprimée.

Raison officielle : aucune.
Raison officieuse : c'est une des rares emission sur une chaine publique qui n'est pas encore à la botte de Sarkozy.

Pour sauver "Arrêt sur Image", signez la Pétition !



mardi 26 juin 2007

Dieu, Eternel et Incompris...

Et oui...

On l'a tous constaté : Dieu se fait chier.
Les pauvres petits terriens sont chiants à mourir, ils passent leur temps à s'entretuer plutôt que de faire des choses intelligentes.

Et puis, quelle perte de temps que d'essayer de les aider. Les prophètes, curés, gourous et autres prélats sont aussi peu crédible que les voyants extralucides (et sans compter les enjeux de pouvoirs).

Mais Le Tout Puissant, dans Son Infinie Sagesse, a trouvé la solution : il a acheté sa connection internet et, depuis son modem, il surf sur le web !

Repentez vous pêcheurs !

iGod | Chat with God

Constatons tout de même que les competences en français du Seigneur sont relativement limitées. Fallait prévoir avant Babel...

samedi 9 juin 2007

Travailler plus pour gagner plus...

... MAIS QUI EST DUPE ????

Qui peut m'expliquer le principe : le travail crée du travail ?

Voici, en chiffres et en images, le bilan concret de la défiscalisation des heures supplémentaires :

Un patron fait travailler à 10 euros de l'heures, 10 employés pendant 35 heures :
Question : combien doit payer le patron ?


Second temps : la loi est passée, le patron vire un employé, et repparti les 35 heures manquantes a travers les 9 employés restants.
Question : combien doit payer le patron ?


Camarades, tirez vos conclusion : est ce que la politique de Sarkozy est de faire augmenter le pouvoir d'achat des français, ou de favoriser les benefices du patronat ?

jeudi 24 mai 2007

Guerre ? Concept démodé...

Une caractéristique certaine de notre belle nation française : le retard mental militaire !

Déjà, en 1939, la France se croyait "au top" au niveau de l'armement, de la stratégie, ect...
Les militaires pensaient alors qu'un nouveau conflit avec l'Allemagne serait une lutte identique à le guerre 14-18 : une guerre de position.

Evidemment, les progrès technologiques et militaires de l'époque (tanks, obus plus performants, progrès de l'aviation...) ne permettaient plus une guerre basé sur le même principe, ce qui explique la branlée phénoménale que nous ont foutu nos voisins nazis.

Cette guerre 39-45 fût très certainement la dernière des guerres "militaires", c'est à dire, la guerre telle que nous la connaissons : deux armées face à face qui se tapent dessus !

Avec les armes de destructions massives mises à dispositions d'un grand nombre de puissance, ce système n'est plus possible : une bombe nucléaire dans la gueule et le problème est réglé.

C'est pourquoi la guerre a aujourd'hui évolué en un conflit qui oppose un régime en place à une/des organisation(s) terroriste(s)/résistante(s)/...

En clair, les combattants ne sont plus des militaires, mais des civils.

Les exemples sont très nombreux (Algérie, Indochine, Irak, Palestine,...)


Bref, tout ça, pour mettre en relation le légendaire décalage des français vis à vis de cette évolution, et de l'inutilité totale du budget militaire (qui, rappelons-le, est la deuxième dépense de l'Etat après l'éducation nationale).

Au lieu de construire des tanks, des bombes atomiques, des avions de chasse, ect..., il serait sans aucun doute beaucoup plus utile de monter des plans vigipirates !

samedi 19 mai 2007

Nationalisme, Patriotisme, et autres connerismes...

"Le Patriotisme est très certainement apparu en même temps que le concept de société. Un sentiment qui pousse l'individu à effacer son existence au profit d'autres d'un groupe possédant un point commun avec celui-ci. Ce point commun est souvent d'ordre religieux, ou nationaliste."
Le petit Taliesin illustré, édition Gallimar (2007)

"Fier d'être français", c'est le mot d'ordre de l'extrème droite ! (FN, MNR, MPF,...). Certains vont même jusqu'a annoncer "Le Patriotisme, la solution !".

Fier, d'être français ? Soit ! Pourquoi pas ?

En fait, ça veut dire je suis fier d'être né sur une certaine zone du globe (délimitée par des frontières imaginaires), et de parents également nés sur cette zone. C'est à dire, deux conditions dont on y peut absolument rien !

Personne n'a choisi de naître, c'est evident.
Tout comme l'on à pas choisi de naitre dans un lieu particulier, et d'une mère en particulier.

Mais visiblement, il y en a en tirent une certaine gloire...


Mais cette idéologie, au delà de son aspect ridicule développe un concept bien plus dangeureux : si on est "fier d'être français", l'expression sous entends qu'on a pas à être fier de ne pas l'être, peut être même qu'il faudrait avoir honte !?

Un slogan de Le Pen disait "Etre français, ça s'hérite, se mérite, et se respecte !"

Premier point : je ne vois pas ce qu'il y a de méritant à naître français, vu que c'est un fait independant de notre volonté (comme expliqué plus haut).

Secoond point (et de loin le pire) : "Etre français, ça se respecte" signifie très clairement qu'il existerai bien une hierarchie entre les nationalité.

Si être français ça se respecte, est ce que celà veux dire que ça ne se respecte pas d'être belge, kurde, algerien, roumain ou coréen ?

Si, effectivement, c'est ce que pense M. Le Pen, il se rapproche dangeuresement des idées souverainistes, où le pouvoir se transmet par des droits héreditaires...

Drôles d'opinions pour un parti politique...

lundi 30 avril 2007

Kissékadissa ? [1]

Je vous propose un petit jeu sympathique. Les règles sont simples : je vous donne une citation, à vous de deviner le politicien qui en est l'auteur !
(La réponse est visible une fois le texte sélectionné.)



1.
GDF ne sera jamais privatisé !
Réponse : Nicolas Sarkozy



2.
La France n'a commis aucun génocide, la France n'a pas inventé la solution finale.
Réponse : Nicolas Sarkozy




3.
Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera [au karsher] la Cité des 4000. On va envoyer des équipes spécialisées et éventuellement, s'il le faut, des CRS.
Réponse : Nicolas Sarkozy



5.
Mais soyez assurés que ma détermination n'a jamais été aussi grande ! Pour garantir la sécurité dans la continuité et la stabilité la République sera bientôt réorganisée ,[...], pour une société fondée sur l'ordre et la sécurité.
Réponse : Dark Sidius (Star Wars, Episode 3 : La revanche des siths)



6.
Je veux mettre au service des injustices plus de moyens.
Réponse : Nicolas Sarkozy



7.
La France, tu l'aimes ou tu la quittes !
Réponse : Nicolas Sarkozy / Philippe de Villiers



8.
Si un immigré n’est pas admis [en France], il doit être reconduit ; reconduit le plus vite possible, avant que ne se créent des liens familiaux.
Réponse : François Bayrou




9.
On est pas plus malade parce qu'on travaille 39 heures au lieu de 35.
Réponse : Nicolas Sarkozy




10.
Sarkozy, il faut s'essuyer les pieds dessus. Non seulement parce que ça porte bonheur, mais aussi parce qu'il ne comprends que ça !
Réponse : Jaques Chirac




mardi 20 février 2007

Intêret individuel, intêret collectif et dilemme du prisonnier.

Lors d'une grève, en général, on se retrouve confronté à un dilemme : soit on suit l'interet collectif, on participe à la grève, pour tenter de faire entendre ses revndications, soit on garde l'interêt individuel : on "profite" de la grêve, c'est à dire, on va travailler, et gagner un salaire, tandis que d'autres travaillent à faire entendre nos revendications.

C'est là que s'oppose l'interet collectif et l'interet individuel.

D'un point de vue purement égoïste, il est bien plus rentable de laisser ses collègues manifester, et de nous, aller travailler.

Cependant, il va de soit que si, dans un mouvement de grève, la totalité des travailleurs du secteur concerné, se retrouvaient à manifester dans les rues, le gouvernement, submergé, serait obligé de s'incliner. Et, bien entendu, du même point de vue egoïste, il est toujours plus rentable d'obtenir se que l'on revendique, quitte à faire grève, que de ne pas l'obtenir et de ne pas faire grève.

Prenons un exemple concret :


Les cheminots sont en grève, ils exigent une revalorisation de leur travail et une augmentation (un bon stéréotype comme on les aime).


M. Dupont hésite : soit il participe à la grève, soit il ne paticipe pas à la grève (jusque là, c'est simple).

Si il participe, il n'aura pas de salaire, et fera parti des x autres grévistes.

Autant dire, un gréviste de plus ou de moins, ça changera pas grand chose sur le plan politique, mais en revanche ça va faire un trou dans le porte monnaie.

En revanche, si il ne participe pas, ça ne changera toujours pas grand chose au mouvement, mais il touchera son salaire.

Maintenant sur le plan de la grève :

Si tout les cheminots sont des M. Dupont, et qu'ils participent à cette grève, alors, devant une telle volonté, le gouvernement leur accordera immédiatement ce quils veulent, de peur d'un soulevement et d'une révolution.

Par contre, si tous les M. Dupont se disent "Moi, j'ai des enfants à nourir, je peut pas faire grève", je vous laisse imaginer la suite.


En suit donc la question : faut il suivre l'interêt collectif ou l'intêret individuel ?

On peut retrouver un cas similaire dans le paradoxe du "dilemme du prisonnier".

Supposons, deux délinquants se font arreter. On sait bien qu'ils avaient l'intention de braquer une banque, mais on manque de preuve. Par contre, le témoignage de l'un d'eux suffirait pour accuser l'autre.

Voilà donc en quoi consiste le dilemme : on place ces deux malfrats dans deux salles differentes et on leur propose ceci : si il ne dit rien, on les accusera juste de broutille (port d'arme illégal, petits trafic...), et il ne risquent que grosso-modo 2 ans de prison. En ravanche, si il parleon oublie ces charges contre lui, et son copain est considéré comme unique résponsable, et il se tape 10 ans de cabane.

Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'on a fait la même proposition à son copain.
Donc, si celui ci dénonce son camarade, qui lui aussi l'a dénoncé, ils se partagent les 10 ans, ce qui fait 5 ans chacuns.

--------------P1 dénonce---P1 dénonce---P1 nie--------P1 nie
--------------P2 dénonce---P2 nie--------P2 dénonce---P2 nie

Prisonnier 1----5 ans--------libre----------10 ans--------2 ans

Prisonnier 2----5 ans--------10 ans--------libre----------2 ans

Sur le tableau ce dessus, on constate que le cas est similaire à celui des grevistes : l'interet collectif diffère de l'interet individuel, alors que la somme des interets collectifs sont plus rentables que la somme des interets individuels.

Concrètement : si on soumet ce test à la pratique, dans l'immense majorité des cas, les prisonniers dénoncent leur camarade, car ils suivent la logique suivante : qu'il me dénonce ou pas, il est beaucoup plus rentable pour moi de le dénoncer également. Et c'est ce raisonnement qui court à l'encontre de l'interet de ces individus.

C'est uniquement parce qu'ils se sont basé sur la rentabilité de l'interet personnel et ont négligé l'interet collectif, qu'ils se retrouvent dans cette situation.

mercredi 7 février 2007

La démocratie est elle infaillible ?

Personellement, je pense que non.

Déjà, la démocratie actuelle est elle "démocratique" ?

Nous élisons actuellement nos présidents à l'aide d'un suffrage que l'on pourrait qualifier de "suffrage populaire", c'est à dire que l'on vote à l'election présidentielle pour le candidat qui nous plait le plus, sans prendre compte la côte d'impopularité de ce candidat.

L'exemple de Nicolas Sarkozy est le plus flagrant. Visiblement, tous les sondages le placent en tête des elections, pourtant, c'est également le candidat qui a la plus grosse côte d'impopularité. Selon un sondage réalisée par l'Insee, 54% des français n'en veulent pas comme président. Chiffre superieur encore à celui de Jean Marie Le Pen !

Second problème : la tendence vers le bipartisme.

Après les "erreurs" commises par la gauche en 2002, on a inventé le concept du "vote utile", qui consiste à voter pour le "candidat chef de file" soit de droite, soit de gauche. Ainsi, les "petits" candidats, se retrouvent contraints à "abdiquer" en faveur du leader, sous peine de diviser les voix, et de faire passer au second tour deux candidat d'un même mouvement (deux candidats de droite ou deux candidats de gauche)

Dans l'absolu, une autre méthode serait largement meilleure, c'est celle de l'élection à X tours, ou X+1 serait le nombre de candidat.

En clair celà donnerai plus ou moins une allure de Star Academy à l'élection, qui consisterai à voter par élimination. Si 15 candidats se présentent : au premier tour, on vote pour son candidat. Celui qui totalise le moins de voix est "éliminé", au second tour, on ne retrouve que 14 candidats, et idem, on exclu celui qui a fait le moins de voix, et ainsi de suite, jusqu'a dernier tour, ou deux candidats leaders s'affrontent, sans que les petits candidats leur aient "volés" des voix.

Autre idée dans le même concept : le "suffrage par élimination".

On pourrait voter, non pas pour le candidat que l'on veut comme président, mais voter contre le président que l'on ne veut pas. Gros avantage : les candidats resteraient discrets plutot que de se trimbaler avec 3 cars de journalistes, même pour aller aux chiottes (non, non, je ne vise personne). Gros problème : si on ne peut voter qu'une seule fois, 85% des électeurs vont voté contre le FN, et les 15% restant (les pro-FN), voteront contre les autres candidats, et c'est eux, donc, qui vont élire leur candidat (par analogie).

Je m'explique on obtiendrai un résultat dans ce genre là :

Vote contre :
- FN : 85%
- UMP : 2%
- UDF : 3%
- PS : 4%
- PC : 6%
(C'est une estimation très "clichée" et qui ne prend et compte que les grandes forces politiques)

Je m'explique : L'UMP, l'UDF, le PS et le PC vont voter contre le grand méchant loup FN, et le FN, va voter contre la gauche. (On suppose qu'elle va répartir un peu ses voix de façon décroissante de la gauche vers la droite)

Et enfin, ce que je penserai être comme la solution la plus démocratique, serait de combiner les deux : on vote contre un candidat en X tours !
Pourquoi ? Parce que chacun des deux exemples ci dessus on un défaut : le premier ne prend en compte que la côte de popualrité et délaisse la cote d'impopularité, pourtant souvent non négligeable, tandis que le second possède trop de lacune : il suffirait qu'un parti néo-nazi, stalinien, ou integriste religieux se présente, pour que l'immense majorité des électeurs votent contre ce parti et que les votes restants soient superflus.

On pourrait aussi supposer d'avoir deux voix : une voix pour voter contre un candidat, et une voix pour voter pour un candidat...

lundi 29 janvier 2007

La religion vue par Nietzsche

La notion de "Dieu" a été inventée comme antithèse de la vie - en elle se resume, en une unité épouvantable, tout ce qui est nuisible, vénéneux, calomniateur, toute haine de la vie. La notion d'"au delà", de "monde-vrai" n'a été inventé que pour deprecier le seul monde qu'il y ait - pour ne plus conserver à notre réalité terrestre aucun but, aucune raison, aucune tâche ! La notion d'"âme", d'"esprit" et, en fin de compte, même d'"âme immortelle", a été inventée pour mépriser le corps, pour le rendre malade - "sacré" - pour apporter à toutes les choses qui méritent le sérieux dans la vie - les questions d'alimentation, de logement, de régime intellectuel, les soins a donner aux malades, la propreté, le temps qu'il fait - la plus épouvantable insouciance ! Au lieu de la santé, le "salut de l'âme" - je veux dire une folie circulaire qui va des convulsions de la pénitence à l'hystérie de la rédemption ! La notion de "péché" a été inventée en même temps que l'instrument de torture qui la complète, la notion de "libre arbitre", pour brouiller les instincts, pour faire de la méfiance à l'egard des instincts une seconde nature.


Nietzsche, Ecce homo, pourquoi je suis un destin, paragraphe VIII



Des armes...



Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir

Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme...
Léo Ferré