mercredi 7 février 2007

La démocratie est elle infaillible ?

Personellement, je pense que non.

Déjà, la démocratie actuelle est elle "démocratique" ?

Nous élisons actuellement nos présidents à l'aide d'un suffrage que l'on pourrait qualifier de "suffrage populaire", c'est à dire que l'on vote à l'election présidentielle pour le candidat qui nous plait le plus, sans prendre compte la côte d'impopularité de ce candidat.

L'exemple de Nicolas Sarkozy est le plus flagrant. Visiblement, tous les sondages le placent en tête des elections, pourtant, c'est également le candidat qui a la plus grosse côte d'impopularité. Selon un sondage réalisée par l'Insee, 54% des français n'en veulent pas comme président. Chiffre superieur encore à celui de Jean Marie Le Pen !

Second problème : la tendence vers le bipartisme.

Après les "erreurs" commises par la gauche en 2002, on a inventé le concept du "vote utile", qui consiste à voter pour le "candidat chef de file" soit de droite, soit de gauche. Ainsi, les "petits" candidats, se retrouvent contraints à "abdiquer" en faveur du leader, sous peine de diviser les voix, et de faire passer au second tour deux candidat d'un même mouvement (deux candidats de droite ou deux candidats de gauche)

Dans l'absolu, une autre méthode serait largement meilleure, c'est celle de l'élection à X tours, ou X+1 serait le nombre de candidat.

En clair celà donnerai plus ou moins une allure de Star Academy à l'élection, qui consisterai à voter par élimination. Si 15 candidats se présentent : au premier tour, on vote pour son candidat. Celui qui totalise le moins de voix est "éliminé", au second tour, on ne retrouve que 14 candidats, et idem, on exclu celui qui a fait le moins de voix, et ainsi de suite, jusqu'a dernier tour, ou deux candidats leaders s'affrontent, sans que les petits candidats leur aient "volés" des voix.

Autre idée dans le même concept : le "suffrage par élimination".

On pourrait voter, non pas pour le candidat que l'on veut comme président, mais voter contre le président que l'on ne veut pas. Gros avantage : les candidats resteraient discrets plutot que de se trimbaler avec 3 cars de journalistes, même pour aller aux chiottes (non, non, je ne vise personne). Gros problème : si on ne peut voter qu'une seule fois, 85% des électeurs vont voté contre le FN, et les 15% restant (les pro-FN), voteront contre les autres candidats, et c'est eux, donc, qui vont élire leur candidat (par analogie).

Je m'explique on obtiendrai un résultat dans ce genre là :

Vote contre :
- FN : 85%
- UMP : 2%
- UDF : 3%
- PS : 4%
- PC : 6%
(C'est une estimation très "clichée" et qui ne prend et compte que les grandes forces politiques)

Je m'explique : L'UMP, l'UDF, le PS et le PC vont voter contre le grand méchant loup FN, et le FN, va voter contre la gauche. (On suppose qu'elle va répartir un peu ses voix de façon décroissante de la gauche vers la droite)

Et enfin, ce que je penserai être comme la solution la plus démocratique, serait de combiner les deux : on vote contre un candidat en X tours !
Pourquoi ? Parce que chacun des deux exemples ci dessus on un défaut : le premier ne prend en compte que la côte de popualrité et délaisse la cote d'impopularité, pourtant souvent non négligeable, tandis que le second possède trop de lacune : il suffirait qu'un parti néo-nazi, stalinien, ou integriste religieux se présente, pour que l'immense majorité des électeurs votent contre ce parti et que les votes restants soient superflus.

On pourrait aussi supposer d'avoir deux voix : une voix pour voter contre un candidat, et une voix pour voter pour un candidat...

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